Fiche d’activité
No.9
Étude d’impact de contamination
DE QUOI S’AGIT-IL?
Il s’agit d’une étude basée sur la collecte et l’analyse de données primaires et secondaires[1] , pour localiser et marquer les zones contaminées, informer la population locale et augmenter sa sécurité. Elle fournit aussi des informations utiles pour prioriser de futures interventions techniques (ENT, ET, dépollution et destruction des mines/REG/EEI).
Deux types de données sont recueillis :
•Preuves de dangers, nombre et types d’accidents, afin d’évaluer le niveau de la menace ;
• Impact socioéconomique local de cette contamination, pour informer et prioriser de futures interventions humanitaires (par exemple : écoles, centres de santé, routes, zones à potentiel économique).
En cas d’urgence ou de conflit ouvert, l’équipe se concentrera sur la prévention des accidents en marquant les zones à risques, et en informant les populations locales sur la base de preuves recueillies.
[1] Données primaires : informations de première main – Données secondaires : en provenance d’enquêtes et fichiers précédents.
CIBLES
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Toute population affectée, autorités de l’Action contre les Mines ou locales, futures parties prenantes et communautés impliquées.
dans quel but?
Afin d’améliorer la sécurité humaine et la situation socioéconomique des communautés cibles vivant à proximité de dangers, en leur permettant d’adopter des stratégies économiques et des comportements plus sûrs.
COMMENT?
La méthodologie de mise en œuvre de l’étude d’impact de contamination s’inspire des méthodes et normes des enquêtes non techniques (ENT) mais elle ne fait pas partie du processus de restitution des terres contrairement aux ENT.
Elle comprend trois étapes :
-Premièrement, une évaluation basée sur les informations disponibles. Cela implique de recueillir des informations d’archives (si elles existent), de demander des données aux institutions clés et autres sources d’information pertinentes comme la police, l’armée, les hôpitaux, les autorités locales, d’autres groupes locaux, etc.
-Deuxièmement, il faut visiter la zone cible pour rencontrer les femmes, filles, hommes et garçons de la communauté locale, mener des entretiens et inspecter (en conservant les distances de sécurité) toutes zones potentiellement contaminées par des mines/REG.
-La troisième étape consiste à analyser l’information afin d’établir une distinction entre des informations non pertinentes et des preuves importantes.
Processus
Adapter le curriculum et le matériel de la formation
Documents requis
- Étude d’impact de contamination/POP marquage
- Curriculum sur-mesure de formation à l’étude d’impact de contamination
- Liste des certificats délivrés aux apprentis
Validation
Interne : Le référent technique détermine si le curriculum sur-mesure de formation à l’étude d’impact de contamination est conforme aux exigences qualité
Externe : Le CLAM/UNMAS détermine si le curriculum sur-mesure de formation à l’étude d’impact de contamination est conforme aux exigences qualité et aux NILAM/NNLAM, et contrôle la qualité de la formation à l’étude d’impact de contamination menée par HI
PRINcipales normes et politiques
La méthodologie de mise en œuvre de l’étude d’impact de contamination se réfère en partie à la méthodologie ENT, expliquée en détail dans les NILAM, et doit être développée sur la base des NNLAM, puis intégrée dans les POP internes.
EN LIEN AVEC LE SUIVI, L’évaluation,
la redevabilité, l’apprentissage
CONSEILS
Synergies
Education aux risques : l’étude d’impact de contamination est associée à des activités d’éducation aux risques via lesquelles la population locale est informée sur les risques, les signes d’alerte et l’adoption de comportements sûrs.
- Voir Fiche d’activité 5 – Formation à l’éducation aux risques
- Voir Fiche d’activité 6 – Séances d’éducation aux risques
- Voir Fiche d’activité 7 – Éducation aux risques adaptée aux enfants
Assistance aux victimes : La collecte d’information sur les victimes et les accidents fait partie de l’étude d’impact de contamination ; transmettre les informations aux acteurs de l’assistance aux victimes.
Plaidoyer : Partager les conclusions si cela est pertinent.
Inclusion
Garder à l’esprit que les femmes, les hommes, les filles, les garçons et les personnes handicapées doivent tous être inclus : ils ont leurs rôles et leurs expériences à partager et, de ce fait, fournissent des informations complémentaires.
Crédit photo
- Xavier Bourgois / Handicap International