FT3-Inclusion : Genre, âge et handicap

Fiche transversale

No.3

Inclusion : Genre, âge et handicap

DE QUOI S’AGIT-IL?

Les inégalités de genre, handicap, âge ou autres facteurs de vulnérabilité ou d’exclusion (identité de genre, orientation sexuelle, ethnie, religion, etc.) entravent, en fonction des contextes, l’accès de certains groupes de personnes à l’aide humanitaire et aux bénéfices des processus de développement. Il est important d’identifier différents groupes parmi la population cible, selon leurs contraintes diverses, leurs rôles, besoins et capacités. La prise en compte de ces facteurs permettra d’adapter le projet (résultats et objectifs), ses méthodologies (par exemple, programmation), ses procédés, son ciblage (définition des groupes cibles, traités ensemble/séparément) et l’accessibilité (physique et à l’information).

DANS QUEL BUT?

Un projet qui n’intègre pas de manière consciente et systématique une analyse des inégalités liées aux relations sociales entre genres, groupes d’âge ou autres facteurs d’exclusion, sera non seulement incapable de les réduire, mais risque aussi fortement de les accentuer sans en avoir conscience. Puisque ces inégalités sont structurelles, elles sont imbriquées dans notre environnement d’action et dans la manière d’agir de chaque partie prenante d’un projet (dont les bénéficiaires). Si un projet n’est pas planifié en tenant compte de ces facteurs, il ne pourra pas atteindre ses résultats et objectifs.


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Pourquoi le genre et la diversité sont importants ? Par le Programme Genre et Action contre les mines (GMAP)

« L’action contre les mines ne se fait pas en vase clos. Elle intervient dans un contexte où il existe des différences et des inégalités entre les femmes, les hommes, les jeunes garçons et filles en matière de responsabilités, d’activités, d’accès et de contrôle des ressources, ainsi que d’opportunités de prise de décision. L’intégration du genre dans les politiques, les programmes et les opérations de l’action contre les mines garantit que les contributions, les préoccupations et les besoins de tous les membres des communautés affectées sont reconnus et pris en compte sans parti pris. Elle bénéficie aussi à la communauté dans son ensemble, en assurant une réponse plus cohérente, holistique, multidimensionnelle aux besoins variés des femmes, filles, garçons et hommes touchés par les mines. L’intégration du genre dans l’action contre les mines n’est pas seulement une question d’égalité, mais également de qualité[1] ».

COMMENT?

En appliquant constamment le principe de non-discrimination : où que soient menées les activités, il est essentiel de comprendre qui subit la discrimination (genre, âge, handicap, ethnie, religion, etc.), afin de rétablir l’équilibre des activités du projet. La méthode : planifier systématiquement les activités via un prisme d’inclusion, à la fois pour le processus et les résultats attendus.

Par exemple, lors d’une enquête :

  • Rassembler des informations sur tous : notamment les femmes, hommes, garçons et filles afin d’obtenir un rapport d’enquête inclusif ;

  • Planifier convenablement la manière de les atteindre tous : par exemple, les femmes se rendront-elles à une réunion du soir ? Les adolescents seront-ils à l’école pendant la saison des récoltes ? Etc.

Normes et politiques

Crédit photo

  1. J.M. Vargas / Handicap International