FT5-Synergies avec les activités d’assistance aux victimes

Fiche transversale

No.5

Synergies avec les activités d’assistance aux victimes

DE QUOI S’AGIT-IL?

•L’Assistance aux Victimes s’assure de l’accès aux services dans le but d’améliorer la participation sociale et la qualité de vie des victimes directes et indirectes des armes.

Lors d’un accident avec une mine, REG ou autre arme, le plus urgent est généralement d’apporter des soins médicaux et de réadaptation. Toutefois, l’Assistance aux Victimes ne s’arrête pas là : les soins médicaux et la réadaptation ne permettent pas spécifiquement d’assurer l’inclusion des survivants dans la société. En pratique, l’Assistance aux Victimes comprend les soins d’urgence et le suivi médical, la réadaptation et les services prothétiques, le soutien psychosocial dont le soutien par les pairs, et des services qui assurent l’inclusion dans les aspects sociaux de la vie – dont l’éducation, le sport, les loisirs et le travail. HI plaide également pour l’inclusion d’une protection sociale et pour l’assurance d’un niveau de vie adéquat dans la continuité des services.

Ainsi en matière d’Assistance aux Victimes, HI travaille en collaboration avec plusieurs autres domaines techniques :

•Réadaptation
•Santé mentale : en situation d’urgence, à savoir, l’accompagnement psychosocial
•Inclusion sociale
•Éducation inclusive
•Moyens de subsistance.

DANS QUEL BUT?

Le dénominateur commun entre RVA et Assistance aux Victimes est l’instrument : les armes. Les bénéficiaires des deux secteurs sont des personnes ou communautés affectées par les armes.
La RVA et l’Assistance aux Victimes sont des interventions complémentaires :

  • Dans la RVA : prévention de l’accident, réduction des risques et élimination de la menace des armes ;
  • Dans l’Assistance aux Victimes : assurer l’accès aux services et, lorsque c’est nécessaire, apporter directement les soins aux victimes de ces armes.

Il existe un « chevauchement » lors d’activités comme les évaluations ou l’éducation aux risques.

Les équipes projets rencontrent les populations affectées, et peuvent ainsi identifier les victimes et leurs besoins. Elles doivent donc s’informer mutuellement : les équipes de prévention de la violence armée doivent par exemple échanger leurs informations pour que les équipes d’Assistance aux Victimes puissent répondre aux besoins des victimes et les rediriger ou les accompagner vers les services concernés.

Dans les contextes de conflits ouverts ou de crises – et des populations potentiellement traumatisées – des activités comme l’éducation aux risques doivent être adaptées avec le soutien de l’équipe d’accompagnement psychosocial, possiblement en l’invitant à rejoindre les séances de l’équipe dédiée à l’éducation aux risques.

COMMENT?

Sur le terrain, créer des mécanismes de coordination avec d’autres équipes dans l’environnement de travail, afin de favoriser l’échange et les synergies.
Inclure les équipes Assistance aux Victimes dans les formations d’éducation aux risques (réadaptation, accompagnement psychosocial, etc.). Il s’agit d’un espace de réflexion et de créativité autour de la valeur ajoutée d’un travail conjoint de l’Assistance aux Victimes et de la RVA. Il est aussi important que les équipes Assistance aux Victimes soient formées lorsqu’elles travaillent dans des zones contaminées.

Promouvoir la valeur ajoutée d’une réponse globale aux personnes vulnérables, en organisant une formation interne pour le renforcement des capacités du programme (par exemple, l’équipe de prévention de la violence armée forme d’autres équipes à l’éducation aux risques, l’équipe Assistance aux Victimes forme d’autres équipes à l’accompagnement psychosocial, etc.). Les équipes de prévention de la violence armée doivent être formées à l’identification des victimes pour pouvoir par exemple les rediriger vers les équipes d’Assistance aux Victimes.

NORMES ET POLITIQUES

Crédit photo

  1. Nicolas Axelrod / Handicap International